Anti-stress : 8 clés pour relâcher la pression

Que ce soit au travail ou à la maison, la pression est partout. Cette course à la perfection est source de stress, de fatigue, de baisse d’estime de soiComment éviter l’épuisement ? Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteures de « Je dis enfin stop à la pression », nous livrent leurs conseils.

 

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1° Identifier la pression

Elle est polymorphe, on distingue :
La pression subie, celle exercée par notre entourage, par nos chefs, par la société…
La pression intégrée, qui est le résultat d’une pression que nous avons subie depuis assez longtemps pour en avoir intégré les codes. Du coup, on se la met toute seule, comme une grande.
La pression projetée, celle que nous exerçons sur les autres (au choix : mari, enfants, collègues, etc.).

 Qu’est-ce qui nous pousse à accepter la pression ? La peur. La peur de ne pas être aimée, de ne pas être acceptée, de ne pas être reconnue, de ne pas y arriver…

Exercice. Comptez combien de fois, dans une même semaine, vous avez dit ou entendu : « Dépêche-toi », « Faut que je me grouille », « Je ne vais jamais y arriver », etc.

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2° Ecouter son corps

Il nous envoie des signaux pour nous alerter, mais on a tendance à faire la sourde oreille. Jusqu’au burn out. Pour éviter l’épuisement, repérez si vous avez des troubles du sommeil, du comportement ou de l’humeur, des migraines, un mal de dos, une fatigue générale, etc. Si vous avez plusieurs de ces symptômes de manière récurrente, il est temps de réagir.

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3° S’affirmer (sans se transformer en dictateur)

Affirmez vos désirs, osez dire non et fixez des limites. En entreprise, il existe un présupposé implicite selon lequel un salarié motivé est un salarié qui dit oui. Au risque de se voir confier toujours plus de tâches. Mais que va-t-il se passer si vous dîtes non à un nouveau dossier ? Les conséquences sont généralement beaucoup moins dramatiques que ce que l’on imagine. Arrêtez donc d’être trop gentille et apprenez aussi à mettre des mots sur vos émotions.

Exercice. Listez les situations où vous n’avez pas exprimé vos sentiments, où vous avez fait des compromis à contrecœur, où vous avez accepté l’inacceptable, etc. Imaginez ces mêmes situations en vous affirmant, version « pétage de plombs ». C’est drôle et cela permet de prendre de la distance. Notez ensuite ce que vous pourriez dire la prochaine fois pour affirmer votre désir, exprimer votre ressenti et faire respecter vos besoins

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4° Se libérer de la culpabilité

A l’instar de la douleur, la culpabilité revêt deux faces. D’un côté, elle peut être saine et contribuer à nous rendre meilleures, dans le cas, par exemple, où nous avons bafoué nos valeurs. D’un autre côté, on se sent souvent coupable de tout et de rien. Et cette culpabilité-là est parfois toxique. On peut même se sentir coupable par anticipation en se disant : « Si je ne fais pas ça, cela veut dire que je suis une mauvaise mère, etc. »

Exercice. Ecrivez une lettre de licenciement (sans préavis et sans indemnités) à votre culpabilité.

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5° Accepter d’être imparfaite (sans tomber dans la loose)

Pour comprendre cette quête de la perfection, replongez dans votre enfance : êtes-vous perfectionniste par ego, par répétition, par opposition à vos parents ? Ce perfectionnisme est renforcé par la société, mais aussi par les réseaux sociaux où la comparaison est de rigueur. Il faut donc accepter de lâcher prise dans certains domaines et se détacher le plus possible de la peur du jugement des autres. Attention, il ne s’agit pas pour autant de se laisser aller totalement.

Exercice. Et vous, sur quoi pouvez-vous lâcher ? Faites une liste de trois situations pour lesquelles vous vous mettez la pression pour que tout soit parfait. Proposez trois alternatives. Choisissez celle qui vous met le moins en panique. Mettez-la en œuvre et faites le bilan.

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6° Apprendre à déléguer

Une des croyances qui a la vie dure dans le monde des super-héros, c’est qu’il n’est pas possible de demander de l’aide, sinon cela veut dire que tu es faible. La ressource la plus efficace pour relâcher la pression n’est pas d’avoir plus de temps, mais bien de déléguer. On met donc son orgueil dans sa poche. N’oubliez pas, l’aide de l’autre ne remet pas en cause votre valeur.

Exercice. Que voulez-vous déléguer ? Que pouvez-vous déléguer ? A qui voulez-vous déléguer ?

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7° Arrêter de se plaindre

Râler est une conséquence directe d’une pression subie comme une fatalité. Le statut de victime est un symptôme de la pression qui nous vient de l’extérieur. On quitte donc le mode « pilotage automatique » pour prendre les commandes. Suivez donc les conseils de Christine Lewicki pour arrêter de râler pour rien.

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8° Adopter de nouveaux mantras

« J’ai le droit de me tromper », « Ce n’est pas grave de ne pas être parfait », « J’ai le droit de ne pas accepter la pression que l’on me met », « Je peux faire autrement pour un résultat tout aussi efficace »…

Audrey Akoun est thérapeute cognitivo-comportementaliste. Isabelle Pailleau est psychologue clinicienne du travail et des apprentissages. Elles sont les auteures de « Je dis enfin stop à la pression » (Eyrolles). Elles proposent dans ce livre une méthode en 5 étapes pour relâcher la pression :

– S’affirmer
– Accepter d’être imparfait
– Penser et organiser son travail autrement
– Etre authentique et laisser son empreinte
– Fabriquer ses petits bonheurs

Chaque étape correspond à une partie qui est découpée en deux : « Je prends conscience » et « Je passe à l’action ». Les points forts de cet ouvrage ? Les nombreux témoignages, les exercices pratiques et les outils à expérimenter au quotidien.

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